Ce qui a guidé Alissia Zaidi, filleule Capital Filles en 2019-2020 vers les sciences ? Une curiosité insatiable, la quête de réponses à des questions comme « comment ça vole, un avion ? ». Bien qu’indécise quant à son orientation future lorsqu’elle était en terminale S au lycée de l’Escaut à Valenciennes, envisageant même de « mettre un peu de tout sur Parcoursup », elle avait le désir de poursuivre des études qui nourriraient sa soif de connaissance.
Initialement, elle se voyait mal s’engager dans des études longues, préférant éviter de « passer sa vingtaine à étudier ». Toutefois, la rencontre pendant sa terminale avec sa marraine Capital Filles, Annick Masson, alors responsable informatique chez Vallourec, a changé la donne. « Elle m’a dit que j’étais capable de m’organiser, que je pouvais faire beaucoup mieux, voir plus loin ! »
Après une période de recherche intensive, soutenue par sa marraine, Alissia a fixé son objectif sur la spécialité 2IA (Instrumentation et ingénierie d’affaires) à l’école d’ingénieur.es Polytech, à Lille. « L’école était à 45 minutes de chez moi. Au début, je ne m’imaginais pas m’éloigner de ma famille. Après mûre réflexion, j’ai réalisé que ce n’était pas si loin que ça. »
Son bac avec mention très bien en poche, Alissia a intégré le parcours d’études ingénieur de l’école (PeiP) sur dossier, malgré les défis imposés par l’année du Covid. Il y a des filles dans son cursus, 10 sur 30 élèves, bien plus qu’envisagé par son entourage, « ce fut une belle surprise » se souvient-elle. D’ailleurs, la jeune femme a rapidement trouvé à sa place à Polytech et n’a pas ressenti de discrimination due à son genre.
Envisageant un avenir dans l’industrie du futur, Alissia s’est spécialisée en quatrième année dans les systèmes embarqués et le génie électrique, où les filles sont plus rares, environ 10 sur 50 élèves. Malgré le rythme soutenu des projets à rendre, des examens et la recherche d’une alternance pour septembre, Alissia fait preuve d’une détermination inébranlable. En plus de sa marraine Annick, Betty Semail, la directrice du Laboratoire d’électrotechnique et d’électronique de puissance de Lille, une de ses enseignantes, est devenue une source d’inspiration majeure. « C’est grâce à elle que je veux me diriger vers un métier dans le génie électrique ».
Et si Alissia avait un conseil à donner à une lycéenne aujourd’hui, « ce serait de ne pas avoir peur, ni de l’avenir, ni de l’ampleur du travail, ni de l’échec. Il faut se dire : si d’autres y sont parvenues, pourquoi pas moi ? Et puis d’oser ! En terminale, on peut explorer toutes les opportunités, courir les portes ouvertes des écoles, établir des contacts. Enfin, de rejoindre Capital Filles. Ma marraine a joué un rôle crucial dans mon orientation, elle aussi peut y avoir accès ! »
L’ARS rejoint Capital Filles pour promouvoir l’égalité des chances
Nous sommes fier·es d'accueillir l’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France parmi nos adhérents. En rejoignant notre programme, l’ARS...
On rembobine la conférence du 9 octobre !
C’est de solutions dont il a été question jeudi 9 octobre, au lycée Voltaire de Paris, lors de notre conférence « Invisibles mais déterminées,...
